30 Mars 2024
Depuis l’époque néolithique, les hommes se nourrissent de poisson, dans toutes les régions où il est abondant et facile à se procurer. Cependant, pêcher n’est pas toujours chose aisée, même si l’on est équipé d’un bon matériel, à savoir une canne avec ligne, moulinet et hameçon.
Les armes du chasseur, qu’il s’agisse de lances ou d’arcs et de flèches, sont très efficaces pour capturer et tuer les mammifères terrestres de taille moyenne ; mais elles s’avèrent peu utiles dans le cas de la pêche, elle amène donc à une certaine connaissance de la vie des poissons.
Le poisson constitue une réserve nutritive extrêmement importante, car le besoin alimentaire est de plus en plus grand dans le monde. Pour cette raison l’ichtyologie (étude globale des poins) loin d’être une fin en soi, a un impact direct sur cet important problème économique qu’est l’alimentation.
Du reste, l’équation technologie + biologie = succès a jusqu’à présent prouvé sa validité, excepté dans le cas de la pêche intensive « over-fishing », où les autres activités humaines représentent une menace croissante à cause de la pollution qu’elles créent dans les rivières, les lacs et les mers. La seule solution est de s’attacher à l’étude biologique approfondie des poissons.
Les poissons comptent deux fois plus d’espèces que les oiseaux, environ trois fois plus que reptiles et amphibiens ensemble, et au moins sept fois plus que les mammifères. Cela signifie que le dénombrement des mammifères de l’hémisphère Nord ou celui des oiseaux d’Europe ou d’Amérique du Nord est une entreprise difficile mais nullement comparable à celle des poissons. La profusion des espèces montre clairement que le groupe des poissons s’est développé avec succès, ce qui biologiquement et en rapport avec l’évolution, peut être estimé de différentes façons : par la continuité du groupe, par la diversité des espèces, par leur importance numérique ou leur densité absolue. Il colonise les eaux depuis 400 000 00 d’années. Les poissons sont le groupe dominant, sans doute en raison de leur remarquable adaptation à la vie sous-marine. Cela signifie donc que les classes postérieures à la leur n’étaient pas virales, mais qu’elles ont conquis de nouveaux milieux : la terre et l’air.
Les poissons des eaux côtières constituèrent très longtemps, une importante source d'alimentation pour l'homme. Lorsque les stocks furent épuisés, les chalutiers furent forcés de pêcher dans des eaux plus profondes, et découvrirent de nouvelles espèces comestibles.
Cette photo nous montre un exemple de pollution, qui représente une menace croissante pour le poisson. En effet, à cause d'elle, on a retrouvé des poissons morts.
Une pastenague se fraie un chemin parmi les plantes et les animaux aquatiques du fond marin, elle nage en ondulant les nageoires pectorales.