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Félidés le chat (Felis catus)

Ou chat domestique, est un mammifère appartenant à la famille des félins comme le lion, le tigre et le léopard, entre autres…

Grande variété de formes et de couleurs Dimorphisme sexuel Le pelage des femelles peut avoir jusqu’à 3 couleurs contrairement à celui des mâles qui n’en présente qu’une ou deux Taille 23-41 cm Poids 2,5-11 kg

Il existe beaucoup de races de chats, entre 42 et 75, reconnues par les diverses associations félines internationales. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le chat domestique n’est pas issu du chat sauvage européen (Felis silvestris silvestris).

Un groupe de scientifiques a analysé l’ADN mitochondrial de plus de 200 chats, y compris des fossiles de chats retrouvés dans divers sites archéologiques ainsi que des momies égyptiennes. Les scientifiques ont conclu que la domestication du chat se serait produite en 2 temps.

Elle aurait commencé il y a 9000 ans, au Proche-Orient, dans la région du Croissant fertile, où les populations humaines se sont sédentarisées et ont commencé à vivre de l’agriculture. Les récoltes stockées par ces premiers agriculteurs ont certainement attiré les rats et les souris qui à leur tour ont attiré des chats sauvages.

Ces agriculteurs seraient les premiers à avoir « domestiqué » le chat afin de tirer partie de sa présence. Toutefois, la domestication n’a pas dû être complète puisqu’il n’y a aucun signe de contrôle de leur reproduction.

Des centaines d’années plus tard, dans l’Égypte ancienne, le chat, pour des raisons encore inconnues, est devenu très populaire, en témoigne  sa grande représentation dans l’art égyptien. On pense que c’est à ce moment que la deuxième vague de domestication du chat a eu lieu et que des chats ont été sélectionné peut-être selon un critère de docilité.

Felis silvestris lybica
Felis silvestris lybica

En comparant les échantillons d’ADN des fossiles de l’Égypte ancienne à ceux du Proche-Orient, les chercheurs ont conclu que, bien qu’ils soient de la même espèce, Felis silvestris lybica (chat sauvage du Proche-Orient), les chats de l’Égypte ancienne appartenaient à une sous-lignée distincte.

Avec l’expansion de l’Empire romain, ces chats se sont propagé hors d’Afrique, à travers l’Europe et l’Asie du Sud-Ouest, transportés à bord des navires pour contenir la prolifération des rats.

Les deux sous-lignées ont contribué à la base génétique du chat domestique moderne, cependant, celle de l’Égypte antique est la plus présente dans le monde. Le chat domestique moderne est génétiquement très proche de chat sauvage ; physiquement, il n’a que des pattes plus courtes ; En conséquence, le fait qu’il ait été véritablement domestiqué est un thème encore sujet à controverse.

Le chat est un carnivore solitaire qui est parfaitement adapté pour la chasse de petits animaux.

La vision est le sens le plus important du chat. Il possède, derrière la rétine, un tissu appelé tapetum lucidum, qui lui permet d’amplifier la faible luminosité nocturne jusqu’à 50 fois. Le chat voit parfaitement au loin et arrive  à percevoir le moindre mouvement. Cependant, sa vision de près est faible et, dans ce cas, il la remplace par l’odorat et les vibrisses.

L’ouïe du chat est également bien développée ce qui lui permet d’entendre les ultrasons.

L’odorat est un sens très important dans la communication entre les chats. Le nez du chat possède des glandes, appelées glandes de Bowman, qui produisent une sécrétion qui dilue les particules et qui fait que le chat ait une acuité olfactive de 50 à 70 fois plus élevée que celle de l’être humain.

Les moustaches du chat, ou vibrisses, fonctionnent comme un radar, lui permettant de « voir » dans un environnement totalement sombre. Par les vibrisses, le chat peut sentir les plus petites de vibrations de l’air causées par les mouvements des autres êtres vivants mais aussi d’identifier la présence d’objets autour de lui. Si les vibrisses sont coupées, les mouvements précis et agiles du chat sont compromis et par conséquent sa survie dans la nature.

Le sens du goût est beaucoup moins développé chez le chat que chez le chien (Canis lupus familiaris) ou l’être humain. Le chat est très sensible au goût amer et insensible au sucré et il est moyennement sensible à l’aigre et au salé.

Felis_silvestris

 

 

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