26 Avril 2024
Inoffensive et sans défense… de la même taille environ qu’un orque, mais sans robe bicolore, ni de gigantesque nageoire dorsale.
Elle pesait plus de 4 tonnes et mesurait de 8 à 9 mètres, sa circonférence de 6 mètres 20
Mammifère aquatique : pinnipède - cétacé - siréniens.
Elle était privée de membres postérieures mais possédait une nageoire caudale horizontale.
La femelle avait des seins proéminents qui gonflaient durant l’allaitement de ses petits.
Elle fût baptisée Rhytina Stelleri qui fût par la suite remplacé par celui de hydrodamalis Stelleri.
Pour la population locale, elle se nommait : la vache marine.
Son apparence se rapprochait des lamantins sans la denture, mais bien les plaques cornées qui garnissaient leur palais et leurs gencives.
Une peau de couleur marron gris, nue, très rugueuse et parsemée de trous : entonnoirs creusés par des crustacés (parasites).
Ses membres antérieurs : nageoires de petite taille - Membres postérieurs : étaient soudés et formaient une queue plate, large et puissante.
Les rhytines étaient grégaires et formaient des groupes familiaux. Il est rapporté que, lors des chasses, le groupe tentait de venir en aide à l'individu qui était attaqué. Comme les Siréniens actuels, la rhytine était monogame et les liens du couple semblaient très résistants. Ces animaux côtiers se déplaçaient dans les eaux peu profondes où ils broutaient les végétaux marins, ce qui les rendait d'autant plus approchables et vulnérables. Placides et confiants ils n'étaient pas effrayés par les bateaux ou même les hommes qui pouvaient les approcher sans susciter de réactions notables. Reproduction
C'est durant l'automne que l'essentiel des naissances étaient constatées, mais elles pouvaient survenir à n'importe quel moment de l'année. Steller estima à au moins un an la durée de la gestation, ce qui semble très plausible au regard de celle des Siréniens actuels.
Elle broutait dans les eaux basses, les algues et les choux de mer.
Sa chair savoureuse avait le goût du veau, Il n'aura fallu que 27 ans, de 1741 à 1768, pour que la chasse , rendue trop aisée par les mouvements lents de l'animal, extermine jusqu'au dernier des membres de cette espèce.