Plumes d’oiseaux

Seuls êtres à avoir des plumes légères, souples et robustes et indispensable au vol. Elles maintiennent la température interne de l'oiseau.

Elles sont faites de kératine (substance que l'on retrouve dans les cheveux et dans les ongles chez les humains).

L'axe central de la plume (le rachis) présente deux séries latérales de barbes dont l'arrangement rappelle un peigne.

Chaque barbe porte à son tour une série de petites structures disposées de la même manière, les barbules.

Les barbules sont maintenues ensemble grâce à une myriade de minuscules crochets qui les agrafent entre elles.

Insertion et attachement des muscles d'une plume dans la peau   

L'oiseau passe une bonne partie de son temps à entretenir et à réparer ses plumes.

Il se sert de son bec pour rattacher les petits crochets ainsi que pour nettoyer ses plumes afin de les rendre imperméables.

La plume provient d'une papille dermique (comme le follicule d'un cheveu chez l'homme).

L'ancienne plume doit d'abord tomber pour qu'une petite hampe, semblable à une paille, se mette à pousser.

A l'intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont enroulés en spirale.

La partie supérieure de la hampe se fends peu à peu, permettant à la plume de se déplier et de prendre forme progressivement.

l'ensemble des plumes se nomme : le plumage qui recouvrent le corps de l'oiseau.

Les plumes ne poussent qu'en des zones déterminées de la peau appelées ptérylies.

Les parties dépourvues de plumes sont appelées aptéries.

L'agencement des plumes détermine le coloris de l'oiseau.

Plusieurs types de plumes :

- Les plumes de couverture.

Les premiers recouvrent le corps de l'oiseau, délimitent son contour et maintiennent sa température interne.

Les deuxièmes sont celles qui permettent à l'oiseau de voler.

- Les pennes, tout en étant plus longues et plus robustes, sont moins incurvées et présentent un profil aérodynamique.

Les oiseaux sont également pourvus de semi-plumes et de duvet formant une couche à la fois protectrice et isolante.

Le nombre de plumes varie généralement selon la grosseur du corps de l'oiseau.

Le plumage contribue pour une grande part au poids de l'oiseau.

Les plumes finissent par s'abîmer.