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Protéger les animaux

L'ours végétarien et le grand panda
L'ours végétarien et le grand panda

Un ours végétarien et pacifique aux allures de grosse peluche, le grand panda, dont il ne reste plus beaucoup de représentants, est aujourd’hui devenu le symbole de la protection de la nature, il indique que tous les animaux y compris les plus faibles, ont leur place sur Terre. Tous un rôle bien particulier : prédateurs, proies, beaux, moches, petits, grands, à plumes, à poils, à écailles… Il n’existe pas d’un côté une biodiversité utile et de l’autre une biodiversité inutile. Des espèces que l’homme aimerait voir disparaître se révèlent essentielles pour les autres.

Le rat-taupe
Le rat-taupe
le plantain Plantago erecta
le plantain Plantago erecta
l’Euphydryas editha
l’Euphydryas editha

Prenons un exemple en Californie : le rat-taupe, un rongeur qui vit sous terre, ressemble à un petit cauchemar ambulant pour l’homme. Imaginez une sorte de rat blanc tout nu et fripé, d’assez mauvaise humeur, avec une tête sans yeux, ni nez, ni oreilles (en tout cas, on ne les distingue pas). D’où émergent deux grandes dents pointues, et qui passe son temps à retourner la terre : 40 % de la surface du sol de son territoire chaque année ! Or, son travail permet à une plante fragile (le plantain Plantago erecta) de pousser uniquement là où il est passé. Et cette plante est l’unique source de nourriture d’un papillon magnifique et menacé, l’Euphydryas editha… Sans le disgracieux petit rat-taupe, pas de joli papillon.

Laisser une espèce disparaître, c’est prendre le risque de jouer les apprentis sorciers bien maladroits. Ainsi certains se réjouissaient de la disparition des requins aux Etats-Unis. Ils n’avaient pas prévu que les requins mangeaient des prédateurs, comme les crustacés, qui eux-mêmes se nourrissent de coquillages.
Résultat : en Virginie et au Maryland, en 2003, la production annuelle de coquillages est passée de 840 000 tonnes à seulement… 300 tonnes ! C’est d’autant moins à pêcher et à manger pour les hommes.

Être un moustique… Protéger le campagnol amphibie, le condor de Californie, le tapir des montagnes ou le kangourou arboricole n’est pas une lubie ou un caprice, mais un combat essentiel. Ce n’est pas un rêve non plus : les moyens existent. Protéger leurs lieux de vie, agir pour modifier les lois, pousser les entreprises à être plus respectueuses de l’environnement dans leur production, encourager les citoyens à consommer moins et mieux, à adopter des modes de vie en accord avec la nature…
Les moyens sont à notre portée. Les solutions les plus simples consistent à éviter les gadgets et les produits jetables, préférer les repas sans viande de temps en temps, choisir des cahiers en papier recyclé, prendre le temps de connaître les espèces qui nous entourent sans les déranger… Aucune action n’est inutile. On peut méditer sur ce que disait Betty Reese, une actrice américaine :

« Si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoi que ce soit, essayez donc de dormir avec un moustique dans votre chambre » !

 Avez-vous déjà remarqué comment un si petit animal peut vous obliger à veiller ?

 A vous aussi d’empêcher le monde de s’endormir alors que les animaux disparaissent.

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