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Les cnidaires

Animaux aquatiques au corps creux ou bombé, avec une bouche entourée de tentacules.
Plus ou moins 10 000 espèces. Les unes vivent en eaux douce et les autres en mers.
Leurs tentacules sont très sensibles et munis de cellules urticantes : nématocystes.

- Pennatule (Pennatula) ressemble à une plume, il est constitué de nombreux animaux séparés, les polypes, vivant en colonies de 40cm de haut. Dans sa partie supérieure, un grand nombre de polypes nourriciers qui utilisent leurs tentacules pour saisir la nourriture. 1,5m de haut, mais la plupart sont plus petits.

- Galère portugaise ou Physalie (Physalia physalis) 30cm, elle ressemble à une méduse, mais c’est un siphonophore : une colonie flottante de cnidaires (ou polypes) vivant ensemble. Elle peut dériver sur de grandes distances avec son flotteur empli de gaz. Certains forment le flotteur, d’autres piquent et digèrent la nourriture, ou se reproduisent.

- Méduse commune ( Aurelia aurita) 30 cm, elle nage en contractant les muscles de son corps. Son ombrelle aspire l’eau de mer puis se contracte pour l’expulser, ce qui propulse l’animal. Elle est une grande et piètre nageuse et s’échoue souvent sur les plages avec la marée. Elle attaque les petits poissons avec ses tentacules urticant qui pendent de son ombrelle et utilisant ses bras oraux, elle pousse sa proie paralysée jusqu’à sa bouche. Son venin est douloureux mais pas dangereux pour les humains.

- Cuboméduse australienne (Chironux fleckeri) 25 cm, méduse à venin morte: : un nageur pris dans ses tentacules peut mourir en quelques minutes. Difficile à discerner car elle est transparente. Vit dans les eaux peut profonde, à l’embouchure des rivières durant la saison des pluies et est entrainée le long de la côte, à proximité de lieux de baignade. Elle est plutôt cubique, en extension ses tentacules peuvent mesurer 2m de long.

- Véhelle (Villela vellela) 8cm, elle se laisse porter par le vent. Ses tentacules sont courts, et un flotteur plat et empli d’air semblable à une seule petite voile. Vivent en grandes colonies de plus de 100km de large et mangent des petits animaux marins. Ce sont des tempêtes tropicales qui les rejettent sur le rivage et des millions peuvent s’échouer sur une seule plage.

- Groseille de mer (Pleurobrachia) 3 cm sans ses tentacules, elle ressemble à la méduse mais ne sont pas des cnidaires. Elles appartiennent au groupe des cténaires qui font partie du zooplancton. Rondes et gélatineuses avec deux longs tentacules fins qu’elles laissent dériver dans l’eau pour attraper leur nourriture. Elles se déplacent par les battements de multiples cils très fins, disposés en ranges comme les dents d’une peigne le long de leur corps. Si on la dérange, elle émet des éclats de lumières visibles à plusieurs mètres. Elle vit près de la surface et est parfois drossée sur le rivage.

- Actinie pourpre (Actinia equina) 7 cm de haut, Les anémones de mer ressembles le plus souvent à des plantes aux vives couleurs qu’à des animaux. Parfois s’encrent dans le sable ou passent leur vie accrochées à un rocher. Elles attrapent des petits animaux qui nagent à proximité en étendant leurs tentacules urticants. Elle préfère les rivages découverts à marée base, mais elle s’adapte bien à la pleine mer. A marée basse, elle attire l’eau avec ses tentacules et en remplit les cavités de son corps, pour éviter de d’asséchée car exposée à l’air.

Coraux ou polypes, ils construisent les récifs.
Petits animaux au corps mou, ils élaborent un squelette dur en calcaire pour se protéger et ceux-ci soudés les uns aux autres forment le récif.
De nouveaux polypes peuvent se former à partir de polypes apicaux mais les coraux se reproduisent aussi en produisant des oeufs dans la mer.
Ils se nourrissent la nuit en attrapant des larves et autres petits animaux avec leurs tentacules urticants et d’algues microscopiques qui vivent dans leurs cellules.
La forme d’une colonie de coraux dépend de la façon dont les polypes poussent.
Certains coraux supportent l’eau fraîche et l’ombre, les autres coraux ne supportent que l’eau claire, chaude et propre.
Lorsqu’ils poussent et ensuite meurent, leurs squelettes s’amassent pour former un récif (la grande barrière de corail en Australie : 2000 km de long) Ces récifs abritent une vie marine très active, des éponges et certains poissons immunisés contre les piqûres des coraux y vivent, c’est l’endroit rêver pour qu’ils se nourrissent et se protègent.

Le corail brachus : Acropora Nasuta - genre Acropora - Dans les mers tropicales - Ils peuvent atteindre jusqu’à 1 m de haut.
La colonie produit sans cesse de nouvelles branches. Ces coraux fragiles grandissent en général dans des zones abritées du récif.

Le corail rouge : Coralluim Subrum - Méditerranée - Il mesure jusqu’à 50 cm de haut
Certains coraux ont des polypes très colorés qui se développent sur un squelette blanc crayeux. Le corail rouge a des polypes blancs sur un squelette noir, rose ou rouge. Il pousse dans l’obscurité des fonds marins, jusqu’à 200 m de profondeur.

Selon la mythologie grecque, le sang ayant coulé de la tête de Méduse après sa décapitation par Persée se serait transformé en corail rouge.

Le corail méandroïde : Symphyllia et autres - Mers tropicales - Il mesure jusqu’à 2 m de large
Il a une surface ronde creusée de sillons, il se développent lentement. Il ressemble à un cerveau géant. Composé de rangées de polypes dont les tentacules s’alignent sur les côtés et les bouches forment un sillon dans le fond. Sa forme en dôme lui permet de résister au ressac et aux vagues.

Le corail madréporaire : Fungi - Océan indien, pacifique - Il mesure jusqu’à 25 cm
Polype solitaire qui possède 1 seul polype. Il vit sur les fonds sablonneux marins. Ses tentacules sont dirigés vers le haut pour attraper les petits animaux qui passent. Il peut se déplacer et se retourner.

Le corail colonial tubastréa : Tubastrea aurea Océan indien, pacifique Il mesure jusqu’à 1.5 m de haut
ce  corail appartient à un groupe de coraux connues sous le nom de grande polypes des coraux durs. Cela signifie que, même si elles produisent un squelette dur, ils ne construisent pas les récifs. Les différentes espèces ont des polypes dans une variété de couleurs, y compris jaune, orange, et les nuances de noir.

Polypes rétractées
Polypes rétractées

Polypes rétractées L'animal se rétracte tellement qu'il apparaît comme des pores à la place des polypes. C'est aussi un moyen pratique pour chasser les impuretés qui se sont déposées sur son corps

polypes sorties
polypes sorties

Représentation schématique des éléments squelettiques d'un polype d'une espèce coloniale.

Le polype sécrète en sa partie inférieure un exosquelette de carbonate de calcium, le polypiérite. Le polypiérite comprend à sa partie inférieure une lame calcaire, le plateau basal, d'où s'élève verticalement la thèque. Ces deux éléments délimitent une cavité, le lumen, divisé par des cloisons calcaires, les septes, qui se prolongent à l'extérieur de la thèque par les côtes. La partie axiale du polype est occupée par une structure squelettique verticale, la columelle. La partie supérieure du polypiérite, limitée par la thèque, porte le nom de calice. Le lumen est aussi divisé transversalement par des lames calcaires qui forment l'endothèque. Dans le cas de polypes coloniaux, les thèques sont reliées entre elles par le cœnosteum, ou exothèque, synthétisé par le cœnosarque.

 

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