20 Mai 2024
De formes variées dépendant de la manière de vivre de chaque espèces.
Certains ont des doigts prolongés par de longues griffes aiguës qui s’agrippent à l’écorce des arbres quand ils grimpent, comme les pics qui ont en autre, une queue solide qui le sert également de support. Leurs doigts sont encore mieux adaptés pour grimper, car deux d’entre eux pointent en avant et deux en arrière.
Les pattes des Engoulevents sont courtes, et interdisent à l’oiseau de se mouvoir au sol. Il est aussi incapable de se poser sur une branche, car ses pattes sont orientées dans le sens de la longueur et non de travers.
Les oiseaux de proie ont des serres puissantes à chaque doigt. Celles de certaines espèces, comme les Aigles, les Faucons et les Autours, sont d’une longueur extrême, courbe et tranchantes. Les Vautours ont des serres courtes et mousses, parce que leurs pattes sont adaptées à la marche sur le sol où ils cherchent leur nourriture, qui consiste en charognes.
Les doigts de la Pygargue sont adaptés spécialement, avec le doigt extérieur réversible, de sorte que l’oiseau peut attraper un poisson entre ses deux serres opposées, deux doigts pointant en avant et deux en arrière.
Les doigts des Rapaces nocturnes sont adaptés de même, avec leurs longues griffes coupantes et leurs doigts extérieurs réversibles.
Les Gallinacés ont des pieds larges et forts, avec des griffes mousses, mais fortes, qui leur servent à extraire leur nourriture de la terre.
Les pattes des oiseaux qui passent le plus clair de leur temps dans l’eau sont également adaptées à leur habitat et varient selon le mode de vie de chaque espèce. Les Plus typiques sont les pattes des Anatidés, Cygnes, Oies et Canards, qui ont leurs doigts antérieurs reliés par une membrane et le quatrième doigt placé en arrière, un peu plus haut que les autres. Durant la nage, la patte se meut alternativement en avant et en arrière; pendant le mouvement vers l’arrière, la palme s’étend complètement, mais quant la patte revient en avant, les doigts se rejoignent et la palme se replie de sorte qu’elle offre à l’eau la plus petite résistance possible. Pendant la plongée, les Canards plongeurs, le travail de leurs pattes est différents. Comme le Canard est plus léger que l’eau, il doit surmonter la pression hydrostatique. Avant de plonger, il exhale et comprime ses plumes contre lui pour chasser l’air qui reste contre son corps. Il donne alors un grand élan avec ses deux pattes, saute au-dessus de la surface, puis s’enfonce sous l’eau, en ramenant ses pattes le long de son corps et en propulsant vers le fond en lançant ses pattes d’avant en arrière. Les canetons et les Canards non plongeurs sont très capable de plonger, et le font lorsqu’ils sont en danger.
Les Grèbes sont adaptés à une vie continue dans l’eau. Ils plongent bien et à de grandes profondeurs. Même un poussin d’un jour plonge adroitement. Quand ils nagent, ils sont presque complètement immergés et on ne voit que l’arrière de leurs corps. Du fait de cette position ils peuvent disparaître sous la surface en un instant et rester sous l’eau plus d’une minute, en nageant plus de 50 mètres durant ce temps. La palme des Grèbes n’est pas complète; chacun des doigts avant est palmé séparément, comme la Foulque.
Certains autres Râles ont de très longues pattes, avec de longs doigts adaptés à retourner les feuilles des plantes aquatiques. Mais leur corps est très délié pour leur permettre de se déplacer sans peine à travers les roseaux et une végétation épaisse. Ils peuvent nager.
Les Échassiers sont adaptés à la vie au bord de l’eau, dans les marécages et sur les rives vaseuses. Certaines espèces, habitent des lieux secs et loin de l’eau. Ces petits oiseaux ont souvent des pattes très longues en proportion de leur corps. Beaucoup ont des doigts non palmés, mais certains ont un commencement de palmure à la base des doigts et que d’autres ont une palmure bien développée, comme les Avocettes.
Les Ciconiidés : Les Hérons, les Cigognes, les Ibis, les Spatules ont de très longues pattes, certains peuvent tenir dans des eaux assez profondes.
Les Mouettes, les Stercoraires et les Sternes, ont des palmures développées et se déplacent adroitement à la surface de l’eau. Mais elles ne peuvent s’enfoncer profondément dans l’eau, comme les Canards.
Les mieux adaptés à la vie aquatique sont les Plongeons, qui ne viennent sur la terre sèche que pour nicher. Ils ont très maladroits sur le sol, se traînant sur le ventre plutôt que de marcher. Car leurs pattes, qui leur servent de rames dans l’eau, sont placées à l’extrémité de leur corps et les trois doigts antérieurs sont palmés.
Les Totipalmés : Les Pélicans, les Cormorans et les Fous; quatre doigts réunis par un membrane, sont très bien adaptés à la vie aquatique.