18 Mai 2024
En fait, les poissons regroupent quatre classes principales, qui diffèrent autant entre elles que diffèrent (par exemple : les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères.)
C’est pourquoi il est tout à fait erroné de les rassembler sous une même dénomination. Pour notre part, nous emploierons le mot poisson pour désigner les vertébrés aquatiques à sang froid ou poecilothermes, qui respirent au moyen de branchies et qui possèdent une queue fine et aplatie latéralement. Une telle définition exclut donc les cétacés, dauphins et autres mammifères à sang chaud ou homéothermes, qui ont des poumons comme organes respiratoires et une queue aplatie transversalement. Cependant, cette définition est un peu trop limitative puisqu’il existe des poissons pulmonés, des poissons-chats et d’autres encore, qui utilisent l’oxygène de l’atmosphère ; de plus, certains thons et requins ont une température corporelle qui atteint parfois un niveau supérieur à celui de l’eau environnante.
Les adultes des poissons lunes océaniques, quant à eux, ne possèdent pas de queue, les grenadiers ont une queue filamenteuse, etc. Néanmoins, il y a peu de poissons qu’on ne puisse reconnaître pour tels. La présence de branchies et l’absence de membres les distinguent des vertébrés précités.
La carpe-miroir, variété domestique de la carpe commune d’Europe, diffère de cette dernière par le petit nombre d’écailles, qui sont aussi plus large.
Une autre variété, la carpe-cuir, n’a pas d’écailles du tout
La carpe commune d’Europe, Cyprinus carpio, représentant typique de l’ordre des cypriniformes, un des trois ordres principaux de téléostéens