Belle et Sébastien

Belle et Sébastien est un roman de Cécile Aubry à propos d'un enfant de six ans nommé Sébastien et de sa chienne Belle, qui vivent dans un petit village de montagne près de la frontière entre la France et l'Italie.

Belle et Sébastien a fait l'objet d'une adaptation en feuilleton télévisé en 1965 ainsi qu'en dessin animé vingt ans plus tard, et en film en 2013.

« Belle et Sébastien », c’est toute une saga ! Qui débute en 1965 lorsque est diffusée en France une première série télé racontant l’histoire d’amitié entre un garçon et une chienne de montagne qui sont nés le même jour. Derrière la caméra, on retrouve la romancière et réalisatrice Cécile Aubry, tandis que devant, c’est son propre fils, Medhi, qui campe Sébastien. Le succès est fulgurant à une époque où le public n’avait pas le choix entre 50 chaînes de télé. Deux autres séries suivront en 1968 et 1970, puis un dessin animé japonais au début des années 1980, avant, finalement, que Nicolas Vanier décide, en 2013, de porter sur grand écran les aventures de nos deux héros. Deux suites ont été tournées depuis, dont la dernière, réalisée par Clovis Cornillac.

Il s’agit du deuxième film comme réalisateur de Cornillac, qui s’est également réservé à l’écran le rôle du méchant. Et pour le coup, il ne s’est pas simplifié la tâche. Non seulement être à la fois devant et derrière la caméra n’est pas une sinécure, mais tout le monde sait que le plus compliqué au cinéma demeure de tourner avec des enfants et des animaux, deux contraintes qu’il cumule ici. Si l'on ajoute à cela les caprices de la météo en altitude et ses températures glaciales, les prises de vues n’ont donc pas été de tout repos.

Pour ce qui est des chiens, ils sont quatre à interpréter Belle à l’écran, chacun étant utilisé selon les besoins des différentes scènes. Pour les gros plans, c’est la bonne bouille de Garfield que l’on voit. Il est même surnommé le « Brad Pitt des cabots ». Ça ne s’invente pas ! Et comme toute star qui se respecte, Garfield a droit à ses doubles. Tout d’abord, Fort, choisi pour les scènes les plus périlleuses et les cascades, et Fripon, à l’inverse, pour les scènes plus câlines. Tous trois étaient déjà présents sur les précédents tournages. Est venue s’ajouter pour ce troisième opus une femelle, Isabeau, pour son instinct maternel, afin de faciliter le tournage avec les chiots, puisque Belle est maman de trois petits.