Classes de poissons

Le cœlacanthe est un gros poisson tout moche mais un trésor pour l’Humanité. Ce poisson relique est l’une des plus grandes découvertes zoologiques du XXe siècle… mais depuis sa découverte le cœlacanthe a été surpêché et aujourd’hui, il est classé dans la liste rouge des espèces menacées.

* Les agnathes

Poissons sans mâchoires sont les plus primitifs : ils possèdent un squelette cartilagineux et n’ont ni dents véritables ni mâchoires.
Aujourd’hui, ils sont représentés par

* Les placodermes

Ce groupe, pour sa part, est entièrement fossile ; qui possédaient un squelette osseux, des dents et des mâchoires.

* Les chondrichthyens

Ou poissons cartilagineux. Ils sont dotés de dents et de mâchoires, mais leur squelette est entièrement cartilagineux.

* Les ostéichthyens ou poissons osseux

Forment la classe dominante d’aujourd’hui.

Les deux premiers groupes de poissons osseux sont moins importants au point de vue numérique .

* Les sarcoptérygiens, représentés

* Les acanthodiens connus seulement par des fossiles.

* Les actinoptérygiens ou poissons à nageoires rayonnées Le groupe le plus important – Les poissons actuels

Il est certain, après toutes ces considérations, que nous seront surtout intéressés par ce troisième groupe

* Les actinopérygiens et en particulier

Classification générale

Elle nous montre la subdivision des classes en 100 ordres à peu près, qui comprennent eux-mêmes une ou plusieurs familles : tandis que la famille recouvre un ou plusieurs genres, qui englobent, eux, une ou plusieurs espèces.
Ce système de classification est précieux et indispensable, car il faut étudier environ 20 000 espèces, sans oublier l’établissement des liens évolutifs entre ces différentes espèces.
Quant à nous, il nous a paru suffisant de commenter trois grands ordres

* Les téléostéens (représentant environ la moitié du nombre total de poissons)

Et d’en mentionner sept autres assez communs

* L’ordre des cypriniformes contient

* Les siluriformes ou poissons-chats sont très répandus,

particulièrement en eau douce, mais il existe aussi quelques espèces marines.

Ensemble, ces deux ordres représentent les 4/5 des poissons d’eau douce. Ils doivent leur succès à une série d’adaptations. Une des plus importante est l’acquisition d’un appareil de Weber (chaîne d’osselets) reliant la vessie natatoire à l’oreille, ce qui améliore l’audition.

Dans les habitats du bord de mer et du massif continental, ce sont les

* Les placiformes (environ 8 000 espèces) ou poissons de type perche, qui prédominent. Ils se sont spécialisés dans de nombreuses orientations : c’est pourquoi il est malaisé de les caractériser. Notons cependant que leur souplesse, leurs branchies plus ou moins spécialisées selon les espèces et leurs nageoires ont sans doute contribué à leur succès.

* Les cypriniformes, siluriformes et perciformes constituent donc les trois ordres principaux de téléostéens.

Nous citerons cependant sept autres également importants

* Les anguiliformes (anguilles)

* Les salmoniformes (saumons, truites, ombres)

* Les gadiformes ( cabillauds)

* Les athériniformes (poissons volants caïmans, guppys)

* Les pleuronectiformes (poissons plats)

* Les tétraodontiformes (poissons coffres, canthigaster, diodons, ostracion).

En raison de leur importance économique, les poissons ont été étudiés pendant longtemps.

Au début, c’était les pêcheurs qui s’y intéressaient, puis ce furent les naturalistes, et maintenant ce sont des spécialistes qui, eux, se concentrent sur tel ou tel aspect de l’ichtyologie.

Ces dix dernières années,, le nombre de documents scientifiques publiés sur les poissons a presque doublé ; les connaissance théoriques, la technique et le nombre de chercheurs augmentent de plus en plus. Cependant, il reste encore beaucoup de questions fondamentales à résoudre : et dans un monde où le problème démographique s’amplifie, l’étude de la vie des poissons devient une tâche impérieuse.