9 Juillet 2024
Poids : 48 – 84 kg (Adulte)
Période de gestation : 11 – 12 mois
Races : Huacaya
Nom scientifique : Vicugna pacos
Taille : 81 – 99 cm (Adulte, Hauteur au garrot)
Pour beaucoup d’entre nous, qui dit laine, dit ovidé (famille des moutons). Une idée reçue à qui on tord le bras avec l’information suivante : l’alpaga est un mammifère issu de la famille des camélidés. À ses côtés on retrouve les espèces comme le lama, le dromadaire, le chameau ou encore la vigogne. Pour être encore plus précis, l’alpaga est un petit camélidé et vient d’Amérique du sud quand les grands camélidés (chameau et dromadaire), eux, vivent essentiellement en Afrique et en Asie.
Comme son cousin le lama, l’alpaga peut manifester son agacement en crachant. Une manière somme toute efficace et peu banale pour éloigner l’ennemi mais qui, contrairement à la légende, se manifeste rarement contre l’humain. Si toutefois c’est le cas, il se peut que l’individu n’ait pas su identifier les signes d’agacement en amont. C’est avant tout un moyen de défense utilisé entre alpagas, dans les situations de conflit mais également lorsque la femelle veut signifier au mâle qu’elle est en gestation et qu’il doit prendre ses distances.
Parmi les alpagas, il existe deux types de fibres différentes. Les Huacayas ont la toison dense, brillante et frisée. Elle pousse à la verticale par rapport à la peau de l’animal. Les Suris, eux, ont une toison soyeuse, tombante et raide mais reconnaissable par leur forme qui s’apparente à des dreadlocks.
Deux catégories d’alpagas, il a été noté que 22 nuances naturelles existent au total pour leur toison. Un panel riche qui s’étend du noir, au blanc, en passant par des couleurs plus nuancées comme le beige, le marron, le roux ou encore le gris. De quoi varier les plaisirs et proposer des tissages d’une large diversité.
L’alpaga choisit les endroits où il va faire ses besoins et s’y rend systématiquement dès que c’est nécessaire. Un réflexe qui permet de conserver des terrains entretenus et qui atteste aussi, c’est toujours bien de le rappeler, de la grande intelligence de l’espèce. Par ailleurs, leur fumier se composte en seulement un mois et peut se réutiliser facilement dans les jardins.
Parmi toutes les qualités de l’alpaga, son élevage n’est pas considéré comme nocif pour l’environnement. Réputé pour avoir un très petit appétit (une balle de foin est suffisante pour nourrir deux alpagas par semaine), il est également connu pour ne pas détériorer les pâturages en arrachant les herbes car il se contente de les couper avec ses dents. Aussi, comme évoqué plus haut, le fumier d’alpaga est reconnu comme étant un engrais extrêmement efficace.
L’alpaga n’aime pas la solitude. Son épanouissement et son bien-être reposent essentiellement sur sa place dans le troupeau et les habitudes communautaires. Ils ne peuvent pas être élevés seuls, il est donc impératif qu’un minimum de trois alpagas constitue l’élevage. Toute la vie des alpagas est rythmée par leurs liens hiérarchiques et la reconnaissance au sein du groupe. Lorsqu’un bébé vient au monde, par exemple, tous les alpagas du troupeau vont le sentir pour le reconnaitre. Avec les humains, l’entente est plus frileuse mais reste envisageable. Il est important de prendre le temps pour les approcher, en douceur, sans cris, afin de faire baisser leur stress et de pouvoir établir un contact avec l’animal. Attention cependant, il est fortement recommandé d’éviter le contact entre les jeunes alpagas et les humains car cette sociabilité a ses inconvénients et l’alpaga peut ensuite considérer l’humain comme un des leurs. Il s’agit d’un syndrome reconnu chez les alpagas et les lamas qui peut, lorsque le mâle grandit et devient dominant, générer des situations complexes voire graves avec ses congénères et ceux qu’il considère comme tel. Ce syndrome a même un nom : le syndrome Bersek Lama ou syndrome du lama furieux.
Douce, soyeuse, résistante, légère, isolante, la fibre d’alpaga réunit toutes les qualités pour conférer au tissage un résultat luxueux et extrêmement recherché. Aussi douce que le cachemire, plus chaude et plus résistante que la laine, elle est aujourd’hui considérée comme la fibre idéale par de nombreuses marques. Bien que ses nuances soient nombreuses 22, il est également possible de teindre la fibre d’alpaga sans que la brillance ni la qualité de celle-ci ne soient altérées.
Le mâle alpaga s’appelle le macho car il est originaire d’Amérique du Sud et que macho signifie tout simplement « masculin ». La femelle, elle, est appelée Hembra (femelle) et le petit, Cria
La durée de gestation d’une femelle alpaga est de 335 jours, soit 11 mois. Deux de plus qu’une grossesse classique chez les êtres humains.