8 Juillet 2024
Le maquereau, Scombrus scombrus, un bon exemple de poisson aérodynamique : on voit que la partie la plus large du poisson est bien antérieure au milieu du corps. Le museau pointu fend l'eau, et la forme offre peu de résistance à l'eau.
L’oxygène joue un rôle essentiel dans la production d’énergie. La plupart de réactions fournissant de l’énergie au sein des organismes vivants, sont le résultat d’oxydations des graisses, des sucres, de l’amidon. La cassure des liaisons chimiques fournit de l’énergie libre, qui est ainsi utilisable pour les besoins de conservation et pour la croissance. L’eau, même à saturation, contient trente à quarante fois moins d’oxygène que l’air. Pourtant, les poissons se sont habilement adaptés à cette situation et une quantité adéquate d’oxygène leur est assurée.
A l’origine, l’eau est amenée à de fins capillaires sanguins ; là, l’hémoglobine ou le pigment respiratoire peuvent fixer rapidement l’oxygène.
En même temps, les dioxydes de carbones, déchets de la respiration, sont libérés dans l’eau. Ce processus est identique à celui que l’on trouve chez les autres vertébrés, mais les poissons ont développé trois tendances évolutives, qui augmentent l’efficacité de leur système :
- accroissement de la surface d’absorption,
- utilisation du principe du contre-courant,
-circulation constante de l’eau
Les branchies, les filaments branchiaux viennent des arcs osseux et sont protégés par l'opercule ou couverture branchiale. La couleur rouge, qui provient de la présence dans les branchies, de nombreux capillaires sanguins très fins.