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Le pélobate cultripède

Il se nourrit essentiellement d’invertébrés. La nuit, à la faveur de l’obscurité, il part à la recherche d’araignée, papillons, libellules ou larves d’insectes.

Voici un petit crapaud tout à fait charmant ! Contrairement à ses cousins, sa peau lisse ne présente pas de verrues et la pupille de ses yeux forme une fente verticale comme celle des chats, ce qui lui donne un air très sympathique.

On ne peut le trouver que dans trois pays européens : France, Espagne et Portugal. Et encore, il n’y est pas visible partout. C’est un amphibien très sensible à son environnement : il lui faut des terrains à la végétation rase, situés près d’un point d’eau, et très meubles, comme des dunes de sable par exemple.

En effet, il doit pouvoir y creuser des terriers profonds. Il peut même s’enfouir jusqu’à 1m de profondeur. Pour réussir cet exploit, il se sert de petites excroissances, situées sur ses pattes postérieures, que l’on nomme des couteaux. C’est pourquoi on l’appelle parfois le pélobate à couteaux. Son abri lui est indispensable, car il y passe énormément de temps et n’en sort que les nuits humides et pluvieuses.

Mais vers la fin de l’hiver, le mâle s’extrait quand même de sa cachette : il plonge alors dans la mare la plus proche et chante pour attirer les femelles. En fait, il émet plutôt un drôle de gloussement qui fait étrangement penser à celui d’une poule… Après la reproduction, les femelles déposent leurs œufs sous forme de très longs rubans, en les enroulant autour de plantes aquatiques.

Quelques jours plus tard, de ces œufs sortiront des têtards d’une taille impressionnante : 18 cm… soit plus grand que la largeur d’une enveloppe !

Le têtard du pélobate cultripède est presque deux fois plus grand que l’adulte.

 

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