25 Juillet 2024
Un poisson osseux typique possède quatre branchies. Ce sont des baguettes osseuses, appelées arcs branchiaux, placées l’une derrière l’autre, et formant une série d’arceaux ou de V.
A l’extrémité postérieure de ces arcs, on trouve les filaments branchiaux en série double.
Généralement, l’eau entre par la bouche, traverse les filaments branchiaux dans les arcs, et ressort par une fente branchiale, à l’arrière des branchies.
Quoique les filaments branchiaux soient riches en capillaires sanguins, l’absorption d’oxygène n’est pas suffisante. Mais en revanche, les filaments sont composés d’un grand nombre de lamelles foliées, qui augmentent de plusieurs milliers de fois la surface d’absorption de l’oxygène.
Cet accroissement de la surface branchiale n’est pas la même chez toutes les espèces : elle dépend du mode de vie des poissons considérés.
Par exemple, des nageurs actifs comme le maquereau ou le hareng peuvent avoir environ 1 000 mm² de surface branchiale par mg de poids frais (ce qui est énorme quand on considère les petites dimensions de la branchie elle-même).
Eux, peuvent n’avoir que le tiers ou le cinquième de cette surface, en relation avec leur mode de vie plus sédentaire.