22 Janvier 2025
Les bivalves comptent presque 15.000 espèces presque toutes aquatiques : moules – huîtres – clams – et autres animaux vivant dans le bois ou la roche.
Leur coquille a deux parties (valves), reliées par un ligament élastique.
La plupart des bivalves ont un muscle charnière puissant qui renferme leurs valves et les protège à l’intérieur.
Nombreux restent toute leur vie fixés au même endroit et libèrent dans l’eau des cellules de reproduction.
Ils respirent et se nourrissent par des branchies qui filtrent l’eau.
Moule commune (Mytilus edulis) taille 7.5 cm
Elle est au début qu’une minuscule larve dérivant au fil de l’eau. Elle se fixe sur un rocher et devient peu à peu adulte. Une fois sur cette surface solide, elle produit un liquide collant qui durcit au contact de l’eau avec lequel elle fabrique un réseau de filaments solides, le byssus, qui la fixent au rocher. A marée haute, la moule filtre l’eau environnante pour se nourrir. A marée basse, elle est exposée à l’air et garde sa coquille bien fermée. Elle vit en général sur des rochers à la limite de la laisse de basse mer, là où les courants marins lui apporte beaucoup de nourriture.
Moule zébrée (Dreissena polymorpha) taille 4 cm
Petite moule rayée qui vit dans les rivières, les lacs et les canaux où elle s’agrippe à tout ce qui est solide. Elle est originaire d’Asie et a migré vers l’ouest au cours des 150 dernières années. 1980, un navire en importa accidentellement sur le continent nord-américain où elles ont proliféré. Sur les rivages des Grands Lacs, elle a étouffé et tué des plantes aquatiques nécessaires à la survie des animaux.
Moule d’étang : Lucine (Anodonta cygaea) taille 23 cm
Elle est d’un brun pâle et vit en partie enfouie dans la vase des rivières. Elle s’alimente en aspirant l’eau par un court tuyau de chair, ou siphon. Une fois sa nourriture filtrée, elle rejette l’eau par un second siphon. Les larves de cette espèce ne dérivent pas dans l’eau comme celle des autres ; elles se fixent sur un poisson et se nourrissent ainsi plusieurs semaines avant de se détacher et de commencer leur vie adulte dans le lit de la rivière.
Jambonneau (Pinna fragilis) taille 30 cm
Il s’accroche aux galets en s’enfouissant en partie dans les sables envasés, sous la laisse de base mer. Il ne se pose pas sur le côté comme beaucoup d’autres moules, il se dresse sur la pointe de sa coquille, là où se trouve la charnière, et s’ouvre largement pour récolter les particules alimentaires dans l’eau. Il peut atteindre 45 cm de haut
Coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) taille 13 cm
elle est la seule parmi les bivalves capables de nager en ouvrant et en fermant ses valves. Lorsque la coquille Saint-Jacques ou grande pélerine, est effrayée, elle fuit en urgence ; elle ferme sa coquille en la claquant et fait jaillir un jet d’eau qui la projette en arrière. Sa coquille est bordée d’une frange de tentacules et de plus d’une centaines de petits yeux bleus.
Huître comestible ou commune (Ostraea edulis) taille 10 cm
Il vit sur les rives vaseuses des estuaires. Sa coquille épaisse et irrégulière comporte une valve plate dirigée vers le haut et l’autre incurvée fermement accrochée à un rocher ou à une autre huître.
Marteau commun (Malleus malleus) taille 15 cm
Huître dont la coquille en T la fait ressembler à un marteau. Le manche est constitué de deux valves qui s’ouvrent quand l’huître se nourrit. Elle vit dans le sable du fond des mers tropicales.