6 Janvier 2025
Nous sommes issues du même ordre que les primates… Mammifère, singes, les hominidés (nous). Porteur de mamelles qui sécrète du lait.
Il serait plus logique que les femelles (mères) occupent le premier rôle et régenter le monde de primates puisqu’elles nourrissent et éduquent les petits. Et pourtant elles n’ont pas pris le pouvoir.
Les primates possèdent un cerveau puissant, une vision binoculaire en couleurs et relief.
C’est l’homme, la vision est d’ailleurs devenue le sens primordial, ce qui explique notre obsession de l’apparence, du look.
Les singes ne partagent pas cette manie, pas plus que notre tendance actuelle à l’infantilisation du type féminin reflétée par une mode qui glorifie un physique idéal à peine pubère.
Désormais on idolâtre la minceur, la jeunesse, l’adolescence, mais il s’agit là ‘une construction purement intellectuelle.
Les sociétés primitives privilégiaient, comme les sociétés animales persistant à la faire, des critères plus basiques liés au souci de perpétuation de l’espèce, ce qui conduit à préférer les femelles les plus girondes et aptes à la reproduction. Cet instinct de primate reste en dépit de tout ancré dans le subconscient humain, si l’on montre à des homme une série de photos de femmes en leur demandant de les classer par ordre de beauté, ils sélectionneront certes les plus sveltes, mais ils distingueront sans même s’en rendre compte celles dont le ration tour de taille/tout de hanches se révèle le plus favorable en termes de fécondité.
Comme les singes, nous avons une organisation sociale complexe et, on l’a vu, des soins maternels prolongés. Mais à l’inverse de notre espèce, qui a conquis toute la planète, les autres primates sont restés très majoritairement implantés autour de zones équatoriales. Ils conservent l’avantage de posséder un pelage, attribut bien pratique puisqu’il isole à la fois de la chaleur, du soleil et du froid. Les rares espèces de singes qui ont survécu plus au nord sont les magots d’Afrique du Nord ou les macaques japonais. Ces derniers, malins comme tout, tentent de régler les problèmes des hivers rigoureux en s’établissant à proximité de sources chaudes.
Dès ses premières incursions sous des climats moins cléments, l’homme a éprouvé le besoin de s’abriter dans une tanière tandis que les singes, demeurés au sein d’un environnement plus conforme à leurs besoins physiologiques, en sont restés à construire des nids pour se coucher le soir. Les gorilles, les chimpanzés ou les orangs-outans bricolent chaque soir un nid qu’ils abandonnent au petit matin. Il faut dire que ces animaux ne connaissent ni la notion de famille ni la notion de couple. Pas de foyer, ni de nid conjugal. Les mères reposent avec leurs petits, et les mâles de leur côté.