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L’organisation sociale des animaux

L’homme aussi est un animal qui est sociable. Il vit en société, parce qu’il a trouvé dans ce système une forme de sécurité.

L’homme est omnivore, il a besoin de varier son alimentation. Disposant de temps, et croyant dominer le monde par son intelligence, il manque pourtant de force physique par moment.

Sans organisation sociale fondée sur la vie de groupe, il n’aurait sans doute pas survécu à travers les siècles.

La vie en ville lui procure le repos et la protection. Ce type de structure facilité aussi la reproduction, car les animaux solitaires perdent beaucoup de temps à rechercher un(e) partenaire et également l’énergie qu’il dépense.

Ce choix d’une existence en groupe se reflète également dans le regard que l’homme porte sur le monde et sur les autres espèces.

L’éthologie, science du comportement animal, regard de l’homme pensant sur le monde bestial dont il vient, a du mal a s’affranchir d’une inévitable dérive anthropomorphique.

Pour être compris de leurs congénères, les éthologues doivent en effet faire appel à des termes humains tels que clans, castes, bandes, groupes…

La tentation se révèle plus aiguë encore s’agissant des primates, car nous nous projetons plus facilement en eux (après tout, nous sommes également des primates).

L’homme fait partie des hominidés comme les grands singes et notre espèces ne s’est séparée du chimpanzé et du chimpanzé nain que voici environ cinq millions d’années.

Une bagatelle à l’échelle de l’évolution. L’homme en tant qu’Homo sapiens, modèle dernier cri de l’humain, est apparu voici quelque cent mille ans et il reste naturellement affilié à l’ordre des primates.

On parle de sociétés animales et non de groupes d’animaux. En effet, le terme groupe désigne principalement des attroupements fortuits composés d’animaux qui se rassemblent pour des raisons pratiques liées à la nourriture, au climat, aux points d’eaux, aux migrations, etc. Dépourvus de raison d’être, ils se disperseront tôt ou tard.

C’est le cas par exemple des oiseaux migrateurs. A l’automne, les hirondelles, qui d’ordinaire vivent en couples, se rassemblent en groupes plus importants.

Ainsi que les bancs de poissons, qui se forment pour éviter les prédateurs, ou des baleines en période de reproduction.

Ces ensembles ne connaissent pas de hiérarchie. Ils ne constituent pas de références pour nos sociétés humaines.

 

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